Pause Dans La Capitale [Post Unique]

Sa rencontre avec Hollydian avait été aussi étrange qu'inespérée, grâce à ses services, elle devrait réussir pus facilement dans sa quête étrange et impossible, si toutefois il ne décidait pas de la poignardé dans le dos... Enfin, elle avait encore le temps avant d'y penser, après de nombreuses recherches, ils faisaient une petite pause pour mieux recommencer quand ils auraient les informations nécessaires. Elle se devait de réussir, pour la mémoire de sa mère, réussir et vivre heureuse. Shanon avait le manuscrit - qu'elle avait volé évidemment - parlant de différentes histoires invraisemblables, légendes, réalités et contes qui se mélangeaient dans un grands fouillis où il fallait extraire ce qui se trouvait être véridique et utile à la fois. Ayant pris congé de son garde du corps - ils devaient se retrouver plus tard - la jeune fille aux cheveux décolorés s'était prise une chambre dans une auberge eu chère mias pour une fois assez bien entretenue. Jamais elle n'aurait cru pu vivre la nuit la plus étrange de sa vie, la plus douloureuse et en même temps la plus délicieuse.

Shanon prit un repas copieux à la taverne, puis monta à l'étage dans les chambres. Elle demanda une bassine d'eau pour pouvoir se décrasser - elle n'était plus toute propre depuis le temps qu'elle voyageait -. Se déshabillant entièrement, elle s'immergea dans l'eau chaude. A l'extérieur, le soleil déclinait et les rues étaient noires, inquiétantes et malsaines. A l'abri, éclairées par quelques chandelles, Shanon fermait les yeux profitant de l'instant présent aussi paisible qu'il soit. La porte de sa chambre s'ouvrit doucement, laissant entré une ombre imposante de par sa musculature qui roulait sous sa peau mat. La jeune fille ne bougea pas, se sentant bel et bien en sécurité, elle lui fit signe de venir vers elle. C'était comme si un instinct endormi pendant longtemps se révaillait subitement, elle se sentait en symbiose parfaite avec l'inconnu, sachant chaque geste et chaque mouvement qu'elle devait faire inconsciemment. C'était Lui.

Elle qui n'avait jamais été touchée par un homme, elle, pure de tous gestes de ce genre savait étonnament quoi faire, lui rendant son baiser fougeux, collant son corps frêle contre le sien dégageant une chaleur rassurante, comme régénératrice.

Cette nuit fut de celle dont on refuse de voir la fin...